Le terme « infection » est utilisé car il peut s’agir d’un porteur sain, c’est à dire d’une personne qui est porteuse du virus, de la bactérie, du microbe responsable de cette IST sans avoir développé cette maladie auparavant. Les conséquences de ces IST sont variables. On en recense aujourd’hui environ 30, parmi lesquelles on peut citer les plus connues: Sida (VIH), Hépatite (A,B,C), Herpès génital, Papillomavirus, Syphilis, Mycose génitale…
Sommaire de l'article
Définition des IST (Infections Sexuellement Transmissibles)
Les IST sont des infections qui se transmettent lors de rapports sexuels, que ce soit par voie vaginale, orale ou anale. Elles peuvent également se transmettre par d’autres voies (sang, salive pour certaines…). Il en existe environ une trentaine, elles sont provoquées par des agents infectieux qui peuvent être des virus, des bactéries, des parasites, des champignons… Les IST font partie du top 5 des raisons de consultations chez le médecin en France. En constante augmentation depuis le début des années 90, le dépistage connait lui aussi un fort développement. L’un des moyens les plus efficace pour se protéger contre ces infections reste le préservatif (masculin ou féminin).
Les IST sont, comme leur nom l’indique, des infections qui peuvent engendrer une maladie. En effet le porteur de l’infection peut ne pas développer la maladie, c’est un porteur sain. Il n’a aucun symptômes de la maladie mais est bien infecté par le micro-organisme. Le développement de la maladie peut intervenir plusieurs années après l’infection. Il faut donc bien faire la différence entre infection et maladie.
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) il y a chaque jour plus d’un million de personnes qui se font infecter par une IST dans le monde.
Il existe des vaccins et/ou des traitements efficaces pour atténuer les effets indésirables des IST non curables actuellement (Sida et autres). Toutes les IST ne sont pas mortelles mais la plupart fragilisent les muqueuses et favorisent ainsi l’infection par d’autres IST, en particulier par le VIH. Une personne atteinte par le VIH (Virus d’Immunodéficience Humaine), responsable du SIDA (Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise) à beaucoup plus de risques de contracter d’autres IST qui peuvent, bien évidemment, compliquer le traitement suivi.
Comment se transmettent les IST / MST ?
Il a pu exister pendant un certain temps des légendes urbaines qui ont pu faire croire que les IST pouvaient se transmettre en serrant la main ou en embrassant une personne atteinte par le virus du Sida. C’est bien évidemment faux ! Heureusement, aujourd’hui la prévention et l’information ont réussi mettre un terme à ces rumeurs inexactes. Les IST se transmettent essentiellement lors d’une relation sexuelle (hétéro ou homo).
Comme vous pouvez le voir l’essentiel des transmissions de fait lors d’une pénétration vaginale, mais il faut également voir que les IST peuvent se transmettre lors d’autres actions comme lors d’une fellation ou d’un cunnilingus, d’une sodomie ou d’un anulingus. De plus le fait d’allaiter peut entrainer le passage d’une IST de la mère à l’enfant. Les transfusions sanguines ou les contacts de différents sangs sont également une façon de contracter les IST (prêt de seringues entre toxicomanes…).
On peut distinguer 2 types d’infections, celles qui se transmettent exclusivement par voie sexuelle comme l’herpès génital, la trichomonase, la syphilis, le mycoplasme, la gonorrhée, la chlamydiose et le chancre mou. Et celles qui ne sont pas exclusives à la transmission par voie sexuelle comme les maladies virales (VIH, Hépatites, Papillomavirus et Condylomes), les maladies bactériennes (syphilis), les infections microplasmiques et les parasitoses (poux du pubis, gale, morpions).
Quels sont les symptômes ressentis ?
Les symptômes sont très différents selon les infections auxquelles vous pouvez être confronté. Ceci dit il existe une base et si vous ressentez des fièvres, des douleurs dans le bas ventre et que vous constatez des anomalies physiques de votre appareil génital comme des ulcérations, des condylomes ou des chancres, vous êtes sûrement porteur d’une infection sexuellement transmissible. Il faut alors consulter un médecin. On peut dresser une liste des symptômes qui doivent vous alerter:
- Anomalies physiques de votre appareil génital: Rougeurs, gonflements, ulcération, condylome, chancre, écoulements…
- Démangeaisons et éruptions cutanées: Elles peuvent être ressenties partout sur le corps.
- Modifications physiologiques: Élévation de la température, Brûlures, Douleurs au ventre…
Ces symptômes peuvent également être différents selon s’ils sont détectés chez un homme ou chez une femme. Ils peuvent également se situer à des endroits éloignés du système génital, on peut trouver des démangeaisons au niveau du cuir chevelu par exemple. Ces symptômes peuvent être nets ou discrets. L’intensité de leur manifestation peut varier selon l’individu. C’est ce qui rend leur détection difficile.
Des conséquences importantes sur la santé
Comme nous l’avons vu certaines IST peuvent mettre plusieurs années avant de se déclarer chez l’individu porteur. Si un individu est porteur de l’herpès génital et/ou de la syphilis, le risque de contracter le VIH est plus important. Si l’individu est porteur de la chlamydiose et/ou de la gonorrhée les risques de stérilité et des inflammations pelvienne sont augmentés.
Lors d’une grossesse, les IST sont la cause principale de décès néonatal, de septicémie, de pneumonie, de malformations congénitales, de faible poids à la naissance et de conjonctivite.
La Syphilis est responsable de plus de 300.000 décès chez le nouveau né (décès fœtal ou néonatal) chaque année dans le monde. Cette infection expose plus de 200.000 nouveaux nés à des risques de maladies congénitales ou de prématurité pouvant entrainer le décès.
Le Papillomavirus humain (VPH) est responsable de plus de 550.000 cas de cancer de l’utérus et d’au moins 260.000 décès. Cette infection peut toucher les femmes à tous âges.
Même si les traitements sont de plus en plus efficaces, les contaminations sont de plus en plus importantes dans le monde. On prend souvent l’exemple du Sida, les progrès des traitements est spectaculaire depuis quelques années, les séropositifs peuvent vivre avec le virus de façon « normale » aujourd’hui. Cependant chaque année en France il y a 6.000 nouveaux cas de séropositivité… Beaucoup de personne, et en particulier les jeunes, pensent que le Sida se soigne comme un simple rhume et que le port du préservatif n’est pas obligatoire…
Classification des IST
Comme vu précédemment il existe environ une trentaine d’infections sexuellement transmissibles. On peut les classer en quatre groupes qui sont: les bactériennes, les virales, les champignons et les parasitaires ou protozoaires. Nous allons détailler ces groupes ainsi que les IST en faisant partie.
Les IST bactériennes
Ces IST sont causées par des bactéries transmises par le partenaire lors d’un rapport sexuel. Il existe 3 types d’infection bactérienne: La Syphilis (Treponema pallidum ou Tréponème pâle), La Chlamydiose (Chlamydia trachomatis ou urétrite à Chlamydia) et Les blennorragies (gonorrhée)
La Syphilis
La Syphilis est une IST qui peut se transmettre par plusieurs voies sexuelles (orale, vaginale et anale), elle est due à la bactérie Tréponème pâle (ou Treponema pallidum). On la surnomme la vérole ou la grande vérole. La femme enceinte peut également transmettre cette bactérie à son fœtus. Comme c’est une bactérie, cette IST se traite grâce à des antibiotiques. La Shypilis se développe en 3 ou 4 stades:
- Premier stade: Après 3 semaines à 3 mois d’incubation, un chancre (plaie) apparait sur les parties génitales, buccales et anales et finit par disparaître.
- Deuxième stade: Une période d’incubation de durée comprise entre 3 et 6 mois commence. Arrive alors des taches roses (roséole) se situant au niveau des membres et du thorax. Cette roséole s’accompagne de fatigue intense, de nausées, de céphalées et de courbatures. Si rien n’est fait, l’ensemble des symptômes disparaissent…
- Troisième stade: Après une interruption d’une durée de 3 à 10 ans le troisième stade se déclare, c’est alors une syphilis neurologique qui va détruire les tissus et les organes. On constatera des troubles cardiaques et neurologiques (paralysie…).
- Stade Latent: Ce stade n’est pas la suite du 3ème mais il s’agit de la persistance de la bactérie dans certaines partie du corps (aorte, œil…) C’est un stade asymptomatique (sans symptôme) qui sera décelé lors d’une prise de sang par exemple.
On le voit, si rien n’est fait la syphilis se développe et peut entrainer la mort de l’individu. Il existe pourtant des traitement très simple (antibiotiques) pour venir à bout de cette infection dès le stade 1 ou dès le stade latent.
La Chlamydiose
Cette IST est l’une des plus répandue en France, elle est provoquée par une bactérie du nom de Chlamydia trachomatis. Elle se transmet par voie orale, anale ou vaginale. Cette bactérie peut également infecter d’autres zones comme le rectum, le col de l’utérus, l’urètre ou la gorge. La période d’incubation est comprise entre 2 jours et 2 semaines. Après cette période les symptômes sont généralement des sensations de brûlure en urinant, fièvre, frissons, saignements en dehors de la période des règles…
Il faut savoir que la plupart des hommes (plus de 50%) ne ressentent aucun symptômes ce qui rend sa détection beaucoup plus difficile. C’est également pour cette raison que la chlamydiose est plus présente chez les femmes que chez les hommes.
Cette infection se traite grâce à des antibiotiques. Sans traitement efficace, une chlamydiose peut entrainer des grossesses extra-utérine, des douleurs pelvienne et une infertilité. On peut également citer la maladie de Nicolas Favre (ou lymphogranulome vénérien) qui est une infection provoquée par la même bactérie mais assez rare en Europe, elle est plutôt développée en Asie et en Amérique et dans les zones tropicales.
La Gonorrhée (Gonococcie ou blennorragie)
Elle est présente à la fois chez l’homme et chez la femme, provoquée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle se soigne grâce aux antibiotiques. Elle est communément appelée « Chaude pisse » car elle provoque des douleurs et des brûlures lorsqu’on urine. A noter que cette IST est asymptomatique (sans symptômes) chez la femme ce qui rend sa détection plus difficile et sa transmission plus fréquente. Non traitée elle peut entrainer une stérilité définitive.
Le Chancre mou
Cette IST est plutôt répandue dans les pays tropicaux mais elle est responsable de l’apparition d’autres IST. Elle est due au bacille de Ducrey, on l’appelle également chancrelle ou chancre de Ducrey. Elle se manifeste par l’apparition de petits boutons remplis de pus qui vont évoluer vers un ulcère. Le chancre provoque une très forte démangeaison qui entraine souvent une contamination de l’ensemble de la zone génitale. Cette ITt se soigne très facilement mais elle doit être traitée rapidement, ses complications pouvant entrainer une amputation de la verge. Le chancre mou n’est pas douloureux chez la femme, c’est pour cette raison que les femmes sont les principales vectrices de cette infection.
Les infections à mycoplasmes
Les infections à mycoplasmes sont une famille d’IST qui entrainent des infections urogénitales, en particulier les urétrites (infection de l’urètre) plus fréquentes chez l’homme que chez la femme. Les symptômes sont une difficulté à uriner ou des mictions beaucoup plus fréquentes et parfois douloureuses. Également un écoulement urétral purulent (ou clair). Ces infections à mycoplasmes se soignent très bien avec des antibiotiques.
On peut également citer la vaginose bactérienne qui si elle n’est pas une IST s’y apparente de part ses symptômes. Vous pouvez acheter du Flagyl si vous êtes victime de ce trouble.
Les IST à protozoaires et champignons unicellulaires
Ces infections sexuellement transmissibles sont causées par des champignons unicellulaires ou des protozoaires. Elles se transmettent par voie sexuelle, la plus récurrente étant la candidose.
La trichomonase
La trichomonase est une infection due à des protozoaires, parasites microscopiques appelés Trichomonas vaginalis. Malgré leur nom on la retrouve aussi bien chez l’homme que chez la femme. Cette IST présente quasiment aucun symptôme chez l’homme. Chez la femme on note des écoulements vaginaux, une odeur génitale importante et des douleurs lorsqu’on urine. La trichomonase se traite avec une seule dose d’un antibiotique le Métronidazole. Non traitée elle est responsable de la grossesse extra utérine et favorise la transmission du VIH.
La candidose
La candidose est une IST provoquée par la prolifération de champignons microscopiques appelés Candida Albicans. C’est une IST très fréquente, on estime que 75% des femmes l’ont connu au cours de leur vie. Elle se transmet par voie sexuelle mais également par un manque d’hygiène, des sous vêtements sales… Les symptômes sont une démangeaison au niveau des lèvres et du vagin. On note également la présence de pertes blanches, des rougeurs et des petits boutons. Chez l’homme on peut trouver des sensations de brûlures au bout du gland. L’incubation dure de 1 jour à 1 mois. Cette IST se traite avec l’application de crème localement ou l’insertion d’ovules dans le vagin. Une hygiène irréprochable est également une garantie de non prolifération.
Les infections virales sont causées par des virus. Ces IST sont actuellement incurables et peuvent entrainer le décès de la personne atteinte. On distingue 4 types de contamination: Le VIH (Sida), le VHB (Hépatite B), le HSV (Herpès génital) et le Condylome.
Le Sida (VIH)
Le Sida est l’IST la plus récente (elle date du milieu des années 80) et la plus connue aujourd’hui. Le Sida est causé par le virus immunodéficient humain: VIH. Sa transmission se fait essentiellement lors d’un rapport sexuel (vaginal ou anal) mais également par le sperme, le contact sanguin et aussi de la mère à l’enfant lors de la grossesse ou lors de l’allaitement. C’est l4IST la plus mortelle à ce jour. Le Sida est le plus souvent asymptomatique, il faut donc effectuer des dépistages. Le Sida est un virus qui attaque le système immunitaire, en particulier les globules blancs, entrainant une incapacité de notre corps à se défendre correctement. Le virus s’attaque également aux cellules nerveuses et musculaires.
La force du virus VIH est due au fait qu’il n’est pas reconnu comme un intrus par notre système immunitaire. Il se réplique extrêmement rapidement. Aujourd’hui des traitements efficaces existent mais pas encore de vaccin. La prévention et le préservatif restent à ce jour les seuls moyens efficaces de se protéger contre ce mal. On estime encore aujourd’hui à plus de 6.000 le nombre de personnes qui contractent ce virus chaque année.
L’Hépatite B (VHB)
Cette IST se transmet par voie sexuelle mais également par le sang, la salive, les sécrétions vaginales le sperme et de la mère à l’enfant lors d’une grossesse. Comme son nom l’indique le virus va s’attaquer au cellules du foie. Les symptômes apparaissent entre 1 à 6 mois après l’infection. On note des fièvres, des douleurs musculaires, une asthénie (fatigue générale) importante, des selles décolorées et un ictère (jaunisse). Aucun traitement n’existe, on préconise un repos complet, la convalescence peut durer de 1 à 6 mois selon les cas. Un vaccin performant est disponible, cependant il n’est efficace que s’il a été réalisé avant l’infection (qu’il bloquera).
L’Herpès génital (HSV)
Il n’existe pas de traitement contre l’herpès génital qui concerne 10 à 15% des IST globales. L’herpès génital peut devenir chronique dans 40% des cas, les 60% restant guériront d’eux mêmes. Cette IST peut favoriser l’apparition d’autres IST. La contamination se fait essentiellement par voies sexuelle même s’il existe d’autres moyens de contracter la maladie. Lors de la maladie chronique des crises surviennent à intervalles plus ou moins fréquents, il existe alors des crèmes ou des comprimés à base d’antiviraux qui peuvent être administrés pour soulager les douleurs occasionnées. Les complications n’ont lieu qu’en cas de grossesse, une crise d’herpès au niveau de la vulve entrainant obligatoirement une césarienne.
La Condylomatose vénérienne
La condylomatose, ou condylome génital ou verrue vénérienne est due à un virus: le papillomavirus dont il existe plusieurs formes. Le meilleur remède reste le vaccin. Cette IST se manifeste par l’apparition de verrues qui peuvent être totalement invisibles à l’œil nu. Ces verrues sont appelées les « crêtes de coq », elles se situent sur la verge et le gland chez l’homme et sur la vulve et le col de l’utérus chez la femme. Cette IST peut évoluer en cancer du col de l’utérus. Une guérison définitive est extrêmement rare mais on peut traiter ces verrues par laser et électrocoagulation chez la femme. Si vous êtes touché par cette infection vous pouvez acheter de la condyline chez notre pharmacie partenaire.
Le dépistage des IST
Le dépistage des IST reste aujourd’hui le meilleur moyen de lutter contre ces infections. Plus tôt vous dépisterez une IST, plus tôt vous aurez un traitement adéquat et plus vous aurez de chances de venir à bout de cette IST. Vous éviterez ainsi les complications qui peuvent être gênantes et handicapantes dans certains cas. De plus vous éviterez la contamination de vos partenaires en prenant les dispositions nécessaires.
Lors de votre rencontre avec un professionnel de santé, celui-ci pourra vous conseiller de réaliser un dépistage d’IST si les symptômes ne suffisent pas à diagnostiquer une infection précise. Dans ce cas vous aurez alors le choix entre 3 méthodes de dépistage des éléments pathogènes caractéristiques d’une IST:
- Une prise de sang afin de rechercher des anticorps et antigènes.
- Un frottis vaginal ou un prélèvement urétral à mettre en culture afin de déterminer le germe.
- Un échantillon d’urine pour déceler des bactéries.
Ces 3 méthodes sont les plus courantes, il existe cependant d’autres méthodes pour dépister les IST comme les frottis vaginaux ou urétraux, les écouvillonnages de plaie, des tests TAAN (Test d’Amplification des Acides Nucléiques) et l’observation à l’œil nu.
Où et quand se faire dépister ?
Le dépistage des IST est généralement conseillé dans 3 cas de figures bien précis. Soit pour passer à un stade supérieur dans le cadre d’une relation amoureuse durable avec avec un(e) partenaire régulier et vouloir avoir des rapports sexuels sans protection (préservatif), les 2 partenaires réalises alors un test de dépistage. Soit après un rapport non protégé pour savoir si on a été infecté par l’une de ces IST, les infections se faisant généralement par voie sexuelle.
Enfin, un dépistage d’IST est généralement conseillé chez la femme qui envisage une grossesse afin d’éviter tout risque de complication.
Le dépistage est accessible à tous, les médecins peuvent cependant conseiller un dépistage aux personnes dont ils estiment le « risque » plus important comme:
- Personne active sexuellement.
- Homosexuels.
- Bisexuels.
- Personne récemment infectée.
- Partenaire de personne infectée.
- Femme enceinte.
- Consommateurs de drogues par injections intraveineuses.
- Personne atteinte du VIH.
- Migrants originaires de zones à forts taux d’infection.
Pour réaliser un dépistage vous pouvez vous rendre dans un CIDDIST (Centre de dépistage des IST), CEGIDD (Centre Gratuit d’Informations, de Dépistage et de Diagnostic) aux urgences médicales, au planning familial (CPEF), centre de dépistage, associations…
Vous trouverez forcément un de ces centres près de chez vous, vous pouvez consulter la carte de France des centres de dépistage en cliquant ici.
Prévention des IST
Bien sûr, la meilleure façon de ne pas contracter une IST est la prévention et la protection lors de vos rapports sexuels. Le risque de contamination varie selon les types d’infections. Il est primordial d’éduquer les hommes et le femmes sur ces IST et leur mode de transmissions. En effet si certaines infections se transmettent uniquement par voie sexuelle (c’est le cas de la gonorrhée, des infections à mycoplasmes, de la syphilis, de la chlamydiose, du chancre mou, de la trichomonase et de l’herpès génital), d’autres peuvent se transmettre par d’autres voies (c’est le cas du papillomavirus, de la gale et des poux du pubis, des verrues génitales, de l’hépatite B, des condylomes, des infections mycoplasmiques et bien sûr du Sida).
L’utilisation du préservatif est bien sûr recommandée et indispensable, mais comme nous l’avons vu, il existe d’autres voies de contamination qui ne seront pas bloquées par un préservatif (contact sanguin, salive…). Il est donc indispensable de bien éduquer les personnes, en particulier le jeune public.
Il est généralement conseillé par les médecins traitants de faire vacciner les personnes qui peuvent présenter des risques d’expositions élevés aux IST (c’est d’ailleurs pour cela que le vaccins contre le papillomavirus et contre l’hépatite B est obligatoire pour les personnels médicaux).
Si vous découvrez lors d’un test que vous êtes porteur d’une infection sexuellement transmissible il faut prévenir vos anciens partenaires afin qu’ils puissent réaliser un test de dépistage le plus rapidement possible.
La plupart des IST sont curables c’est à dire qu’il existe un traitement qui permet de soigner et faire disparaitre les symptômes de ces infections. Malheureusement ce n’est pas le cas de l’ensemble de ces pathologies. Aujourd’hui le Sida, l’hépatite B, l’herpès et le papillomavirus ne possèdent pas de traitement curatif. Il existe des traitements qui permettent de poursuivre une vie « normale » mais l’infection est toujours présente.